L’enjeu démocratique mérite plus de volonté du Président de Région

Photo : Militants de l’association « A la Bretonne ! » devant l’hôtel de Courcy à Rennes, siège de l’assemblée du Conseil régional de Bretagne

Ce lundi, le groupe transpartisan d’élus du Conseil régional de Bretagne travaillant sur l’autonomie a remis son rapport au Président Loïg Chesnais-Girard.

La semaine prochaine, les 27 et 28 septembre, la Bretagne recevra pour la 1ère fois, le Congrès des Régions de France. Des élu(e)s de toutes les régions de France et de nombreux membres du gouvernement vont se réunir à Saint-Malo pour débattre des actions des régions et de leur avenir.

La Région Bretagne, co-organisatrice de cette manifestation, doit saisir ce moment pour porter, par la voix de son président, le sujet de la réunification bretonne.

Alors que :

  • les deux vœux votés par le Conseil régional de Bretagne (le 15 octobre 2021 puis le 8 avril 2022) demandant à l’État d’organiser un vote des électeurs de Loire-Atlantique au sujet de la réunification sont restés sans réponse,

  • le Président, Loïg Chesnais-Girard, a signé début 2023, avec une vingtaine d’autres collectivités, une lettre adressée à la 1ère ministre et portant la même demande, restée elle aussi sans réponse,

  • la Région Bretagne s’apprête à remettre au Gouvernement le rapport trans-partisan sur les nécessaires avancées de la décentralisation et de l’autonomie,

  • et alors que l’étude d’impact sur la réunification bretonne commandée par le conseil départemental de Loire-Atlantique et le Conseil régional de Bretagne va être bientôt publiée,

Il est venu le temps pour la Région Bretagne de rappeler avec conviction et fermeté au gouvernement, la nécessité de lancer le grand débat démocratique pour la réunification de la Bretagne.

Pour Christophe Prugne, président de l’association « À la bretonne ! » : « La démocratie ne peut pas être indéfiniment mise en attente. Loïg Chesnais-Girard doit maintenant passer à l’offensive et dans l’immédiat, faire le nécessaire pour obtenir enfin une réponse de l’État aux demandes des collectivités pour un referendum en Loire-Atlantique sur la réunification bretonne. »